Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

26 février 2009

Musique de la Terre Pure du royaume d'Amitabha

Pureté du son, pureté de la voix,


Pour accompagner cette merveilleuse prière,

"Prière pour renaître dans la Terre pure de la Félicité"
de Dje Tsongkapa
extraits
http://michel1955.fr/amitabha3.html

"Puisse-je durant tout le reste de ma vie, pouvoir mériter une telle renaissance
qui me permettra d'agir de manière plus sereine et plus juste, à lutter contre l'injustice...
fille de l'égoisme
et cause de toutes les souffrances de ce monde ..."


c'est le voeu que je fais

24 février 2009

De sa Sainteté le Dalaï Lama : ce monde que l’on appelle « civilisé »


(Magnifique extrait de « L’enseignement du Dalai-Lama » publié chez Albin Michel, collection spiritualités vivantes.)
amitiés
Michel


Citation:

ce monde que l’on appelle « civilisé »

Regardons autour de nous ce monde que l’on appelle « civilisé » et qui depuis plus de 2000 ans a cherché à obtenir le bonheur et à éviter la souffrance ; il l’a fait par de faux moyens ; par la tromperie, la corruption, la haine, l’abus du pouvoir et l’exploitation des êtres.

Il n’a cherché qu’un bonheur individuel et matériel, en opposant les individus aux uns aux autres, les races les unes aux autres, les systèmes sociaux les uns aux autres ; il a abouti à une période de peur, de souffrance, de meurtre, de famine. Si en Inde, en Afrique et dans d’autres pays la misère et la famine peuvent régner, ce n’est pas que les richesses naturelles manquent, ce n’est pas que les moyens d’amener un bien-être durable fassent défaut.

Mais chacun a cherché son propre profit sans crainte d’opprimer les autres pour ce but égoïste, et ce triste et pitoyable monde en est résulté. La racine de cette civilisation est pourrie, le monde souffre et, s’il continue dans cette voie, il souffrira de plus en plus.

Certaines personnes possédant un bagage intellectuel et culturel important et pensant certainement avoir l’esprit large, croient que le Dharma est sans utilité, ou qu’il est bon pour ceux qui vivent dans des régions frustes et isolées.


Mais qu’est-ce que le Dharma ?

Mais qu’est-ce que le Dharma ? Ce n’est évidemment pas porter un costume spécial, construire des monastères et s’adonner à des rites compliqués... Ceci peut accompagner la pratique du Dharma, mais n’est, en aucune façon, le Dharma. La vraie pratique du Dharma est intérieure ; c’est un esprit paisible, ouvert et généreux, un esprit que l’on a su dompter, qui est complètement contrôlé. Si même l’on pouvait réciter par cœur tout le Tripitaka, mais qu’on soit égoïste et qu’on fasse du mal aux autres, on ne pratiquerait pas le Dharma. La pratique du Dharma est celle qui permet d’être vrai, fidèle, honnête, humble..., d’aider et de respecter les autres et de se sacrifier pour eux.

Chercher à accumuler des possessions ou à obtenir un meilleur niveau social n’amènera ni confiance ni paix. Devant les puissants de ce monde, certaines gens s’inclinent bien bas, les flattent de leur mieux, mais derrière eux ils les critiquent et les méprisent. Ceux qui excitent l’envie n’ont souvent pas de tranquillité d’esprit et sont inquiets et tourmentés à l’idée de perdre ce qu’ils ont pu acquérir au prix de difficultés. Lorsque nous mourrons nous devrons tout laisser derrière nous, même les plus solides placements bancaires qui nous auront donné tant de soucis.

Nous devrons aussi laisser nos parents, nos amis. Si notre vie n’a pas été honnête nous pourrons en ressentir un grand repentir, mais nous ne pourrons en tout cas pas profiter du « fruit » de notre malhonnêteté.

Nous devrons laisser notre corps. Mon corps aussi, celui de Tenzin Gyatso, je devrai le laisser, et ma robe de moine que je n’ai jamais quittée, même pour une seule nuit ; donc nous laisserons tout, et si nos seules possessions ont été matérielles et égoïstes nos derniers moments seront troublés par l’inquiétude et la tristesse.

Discipliner son esprit, renoncer au superflu, vivre en harmonie avec les autres et avec soi-même nous assurera le bonheur, même si notre vie quotidienne est médiocre, même si nous tombons dans la misère, car nous aurons été bons et bienveillants et les autres nous aideront : nous ne devons pas oublier que dans l’être humain le plus perverti et le plus cruel, tant qu’il est un être humain, existe une petite graine d’amour et de compassion qui fera de lui, un jour, un Bouddha.

La loi du karma

Maintenant nous devons penser aussi à notre vie prochaine. La loi du karma n’est pas aisée à comprendre, non plus que la réincarnation. Mais si nous analysons très profondément les données de l’existence, avec un esprit honnête et sans parti pris, nous les comprendrons. Et nous nous en référerons aussi aux enseignements du Bouddha qui a affirmé la réincarnation. Tout ce qui arrive individuellement ou collectivement, arrive par la loi du karma. Le bon chemin que nous aurons suivi donnera ses fruits pour la vie suivante, l’effort que nous aurons fourni permettra d’obtenir un esprit noble et pur. (...) Dharma équivaut à noblesse, et c’est pourquoi, si quelqu’un rejette le Dharma, c’est qu’il n’en comprend pas le sens. Le Dharma est la seule possibilité d’obtenir le bonheur.

(Extrait de « L’enseignement du Dalai-Lama » publié chez Albin Michel, collection spiritualités vivantes.)

Sa Sainteté le Dalaï Lama

22 février 2009

MANTRAM D'UNIFICATION

Les fils des hommes sont un, et je suis un avec eux.
Je cherche à aimer, non à haïr;
Je cherche à servir et non à exiger le service dû;
Je cherche à guérir, non à blesser.

Puisse la souffrance apporter sa juste récompense
de Lumière et d'Amour;
Puisse l'âme dominer la forme extérieure
Et la vie, et toute circonstance,
Et révéler l'amour qui demeure sous les événements du temps.

Que la vision et l'intuition viennent.
Puisse le futur se révéler,
Puisse l'union intérieure triompher
Et les divisions extérieures cesser.
Puisse l'amour prévaloir
Et tous les hommes s'aimer.

Cette prière c'est celle que nous récitons avec un groupe spirituel issu de la Theosophie à la fin de la méditation de transmission, les vendredis soirs

celle qui doit nous "connecter" au Bouddha Maitreya, 5eme Bouddha à venir le Bouddha de l'Amour.



18 février 2009

Pour une société viable par Lama Denys Teundroup


Toujours lors de la rencontre inter-religieuse de Karmaling "Ecologie et Spiritualité- Comment réanchanter le monde" à l’eco site sacré d’Avalon (73 Savoie) , les 2,3 et 4 oct 2004,

http://michel1955.blogspot.com/2009/01/ecologie-et-spiritualit-ranchanter-le.html

cette remarquable intervention du Lama Denys Teundroup, moine Bouddhiste, celui là même qui a été à l’origine de cet éco site du Val St Hugon ... merveilleux lieu de ressourcement.



http://www.rimay.net/spip.php?article48

Michel


"Nous vivons aujourd’hui - et beaucoup le disent, de différentes façons - dans une société léthale, une société de mort, une société qui n’est pas vivable et qui n’est pas viable.

Certains parlent de “développement durable”, ce qui déjà suppose - et c’est bien établi - que le mode de développement actuel n’est pas durable. Mais peut-être est-il encore plus juste de parler de viabilité, d’une société viable. Globalement, le modèle social occidental moderne n’est pas viable. Sa coupure d’avec la nature - qui a amené une scission entre l’habitant et l’habitacle, entre l’humain et le non-humain, le plus qu’humain - a créé une dysharmonie qui déséquilibre, pollue, corrompt et nous amène dans une situation de dysfonctionnement, une dégradation sur le point de devenir irréversible.

Dans une vision traditionnelle, il y a une certaine intelligence de la dégradation ou de la dégénérescence, alors qu’en Occident nous avons l’habitude d’une vision de progrès. Qu’est-ce que le progrès ? Je ne suis pas sûr de la réponse. Il semble que nous ayons identifié cette notion à une capacité grandissante d’abstraction qui a permis le développement des techno-sciences et un pouvoir d’action, une force, une puissance, qui est à la base de notre civilisation moderne et de notre culture occidentale. Le progrès, dans cette abstraction, s’est développé comme une aptitude du mental à concevoir des idées, des concepts de plus en plus élaborés, à développer une représentation du monde basée essentiellement sur une approche quantitative : nous vivons dans une sorte de règne de la quantité et aussi de la vitesse.

Nous sommes passés d’un esclavagisme physique à un esclavagisme économique

Est-ce que le monde a progressé qualitativement au fil des derniers siècles ? La question mérite d’être posée, et la réponse, pour le moins, n’est pas évidente du tout.

Sommes-nous finalement aujourd’hui plus “civilisés” qu’il y a quelques siècles, si tant est que cette notion de civilisation ait véritablement un sens profond ? Sommes-nous même plus civilisés que ceux que l’on nomme avec condescendance “les sauvages” ? Les guerres et les génocides modernes sont-ils plus civilisés que l’étaient les combats tribaux anciens ? Il y aurait bien des questions à poser... Finalement, je crois qu’il est nécessaire de reconsidérer profondément toute notre vision de la civilisation.

On ne se rend pas assez compte des conséquences engendrées par l’activité globale de notre “civilisation” européenne, blanche. Sans rentrer en détail dans l’histoire de la colonisation et de la convergence d’un monothéisme religieux et d’un monopolisme idéologique et économique, on peut souligner que cette attitude “monoïque” - néologisme pour exprimer ensemble monothéisme et monopolisme -, qui est finalement la déclinaison de l’ego dans les domaines spirituel et matériel, a accompli une forme de génocide mondial. Pensez à l’histoire de l’Amérique du Sud et aux conquistadors, à l’histoire de l’Amérique du Nord et à ses conquérants ; pensez à l’Afrique, à l’Asie et à l’Australie. Nous sommes passés d’un esclavagisme physique à un esclavagisme économique. Après ce constat, on peut bien sûr discuter pour savoir si l’esclavagisme économique est plus “soft” que l’esclavagisme physique...

Certes, il n’y a pas que des aspects négatifs. Mais aujourd’hui, à l’époque du “village planétaire”, de la mondialisation, je crois qu’une certaine reconsidération de l’histoire est importante pour la “guérison de l’histoire”. Si vous discutez avec des personnes qui sont d’une autre culture et d’une autre tradition, vous comprenez alors l’importance de remettre en question une certaine superbe autosuffisance dans laquelle nous avons habituellement été éduqués.

On pourrait se dire que de toute façon, il y a toujours eu des luttes, et que c’est le plus adapté qui survit. Mais cette civilisation occidentale, cette culture qui est la nôtre, nous a amenés aujourd’hui au bord du gouffre. Notre système économique et financier, consumériste, avec cette coupure entre nature et culture, humain et non-humain, avec cette autosuffisance et auto-arrogance de l’humain qui se pose comme maître, dominateur de la nature, nous a amenés à la frontière du suicide.

Ce n’est pas un discours millénariste ou apocalyptique, ce sont des données scientifiques, des notions d’écologie qui sont aujourd’hui très largement reconnues par les meilleurs spécialistes. Donc, à terme, notre mode de vie et notre modèle économique, tout simplement, ne sont pas vivables.

Dans ce sens, nous sommes effectivement dans une culture, une civilisation et une économie léthales, c’est-à-dire de mort. Le ciel est blessé : la couche d’ozone - la terre est blessée, les eaux sont blessées ! Nous sommes dans une situation en laquelle le décalage entre les riches et les pauvres ne cesse d’augmenter, alors qu’on prétend se développer et accroître les richesses, mais cela n’est vrai qu’en calculant d’une certaine façon.

Développer une nouvelle forme de relation à la nature Si l’on considère bien tout cela, on débouche sur une remise en question de ce mode de fonctionnement et des valeurs qui le fondent, une remise en question de notre relation à l’environnement, de notre relation à la nature. Nous ne sommes pas les maîtres de la nature, nous sommes un élément de la nature. Ce n’est pas la nature qui nous appartient, c’est nous qui lui appartenons. En adoptant la perspective scientifique, entre le big bang et aujourd’hui, il apparaît clairement que nous, primates et humains, nous ne sommes arrivés qu’aux derniers instants du monde. De ce point de vue, nous sommes un épiphénomène tardif et un élément contingent de la biomasse globale ; mais en même temps, et avec des motivations purement égotiques, nous avons développé cette puissance qui nous donne la possibilité de perturber l’équilibre naturel, de changer même les structures de la vie avec des manipulations génétiques.

Comme beaucoup de personnes le disent aujourd’hui, notre survie dépend finalement de notre capacité à développer une nouvelle forme de relation à la nature, de retrouver une relation affective, sensorielle, vivante, avec la nature. Il s’agit là d’un mode de vie où le couplage habitant/habitacle est harmonieux. L’harmonie et l’équilibre entre l’humain et la biosphère sont des conditions tout à fait fondamentales dans la vision d’une société saine et d’une société d’éveil. Là est la base d’une culture viable, d’une culture de vie et aussi de survie."

Lama Denys Teundroup

Source : Revue Dharma, “Écologie et spiritualité”, no 49, Institut Karma Ling, octobre 2004.

10 février 2009

Tous les dharmas : groupe de partage spirituel sur facebook


C'est le groupe de partage et d'échanges crée par Lise ma compagne et Chantal, une grande amie très chère

Tous les Dharmas parceque ce groupe est, basé sur les enseignements bouddhistes mais est ouvert à toutes celles et tous ceux qui sont sur un chemin spirituel quel qu'il soit

Tous les Dharmas (qui veut dire aussi le chemin de l'éveil , le chemin spirituel) , parcequ' il y en 84000 selon les enseignments du Bouddha, mais bien plus, avec toutes les autres spiritualités ou religions

Puissions y avoir TOUS ENSEMBLE de fructueux échanges et partages et TOUS ENSEMBLE par nos pensées, nos paroles et nos actes, oeuvrer pour la cessation des souffrances de TOUS LES ËTRES
venez nous rejoindre

7 février 2009

Une étoile est apparue : la venue de MAITREYA



Californie
ce mois de Janvier



20 Janvier 2009: discours d'investiture de Barak OBAMA aux Etats Unis ...
coincidence?
2009: l'an 9 ou l'an neuf ... comme le disait Thay (Thich-Nhat-Hanh)
dans son enseignement du nouvel an
coincidence ?
20/01/2009 (2+1=3, 2+9=11 , 11+3=14 = 2*7) ou 11/01/2009 (1+1+1=3, 2+9=11...)
et nous étions 14, 7 femmes et 7 hommes à la méditation de transmission de notre groupe de Montauban, en ce 6 fevrier, veille du 7...

pendant laquelle nous avons appris cette bonne nouvelle
concidence?

Je ne pense pas qu'il y ait de coincidence,
il n'y a pas de hasard,
tout est cause et consequence,
tout est Karma ...
cela est parce que ceci est.






sur Maitreya et la spiritualité théosophique
http://www.partageinternational.org/
http://www.linstructeurmondial.com/index.htm
http://www.theosophie.fr/

sur l'origine Bouddhiste de Maitreya :

Maitreya (« amical », « bienveillant » en sanscrit), appelé Metteya en Pali, Jetsun Jampa Gonpo en tibétain[1], Mílèfó (彌勒佛) ou Mílè púsà (彌勒菩薩) en chinois, Miroku en japonais , Di-lặc en vietnamien) est un Mahābodhisattva[2] qui serait le prochain Bouddha à venir lorsque le Dharma, l'enseignement du Bouddha Shakyamuni, aura disparu.

La croyance en l'avènement de Maitreya est partagée par les courants theravāda et mahāyāna du bouddhisme.


source wikipedia

La Prière à Maitreya:

La grande Invocation

ou
La Prière Universelle

Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu,
Que la lumière afflue dans la pensée des hommes,
Que la lumière descende sur la Terre.

Du point d'Amour dans le Coeur de Dieu,
Que l'amour afflue dans le coeur des hommes,
Puisse le Christ revenir sur Terre.

Du centre où la Volonté de Dieu est connue,
Que le dessein guide le faible vouloir des hommes.
Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.

Du centre que nous appelons la race des hommes,
Que le Plan d'Amour et de Lumière s'épanouisse,
Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.
Que Lumière, Amour et Puissance
Restaurent le Plan sur la Terre.

* Publiée pour la première fois par Alice A. Bailey (Lucis Trust)
http://partageinternational.org/decouvrir/14_3-grande-invocation.php


Mes premiers commentaires (ou impressions) sur ce magnifique texte découvert dans la cabane* de mon papa peu après son décés

*endroit ou il aimait se retirer pour mediter, rempli de livres sur la spiritualité

1. A l'expression Puissance, je préfère nettement celle de Sagesse


2. Notre monde qui court à sa perte par la faute des Hommes et de leur égo (Satan ou le Mal) démesuré avide de pouvoir et d'argent... a un besoin urgent d'un "sauveur" c'est à dire d'un nouveau prophete ( un sage et non le créateur d'une nouvelle religion) pour leur (nous) faire de nouveau découvrir la sagesse...

Qu'il s'appelle Jesus le Christ, comme dans cette Prière universelle, Matreya le Bouddha, ou Madhi ( pour nos frères Musulmans), ou qu'il soit un inconnu... qu'il soit religieux ou laic peut importe pour moi ...

Nous avons tant besoin de LUI (ou d'ELLE ) pour nous aider à nous LIBERER de cette DICTATURE de l'ECONOMIE...
qui nous asservit.

Michel 08 mai 2007
lire ici

voir les débats
* Sur la grande invocation , l'universalité des religions, et la necessité de la spiritualité...
discussion sur le forum de Buddhaline: ici ou ici

discussions sur le forum de l'arbre des refuges

discussions sur le forum d'eco-bio : ici ou ici

discussions sur le forum de la croix


5 février 2009

KARUNA le Bouddhisme engagé, la Compassion en action



Hommage à Tinh-Y
créatrice de ce site Karuna ou la compassion en action, auquel j'ai participé comme rédacteur, mais qui n'a pu vivre qu'un an et a disparu, par la volonté de sa créatrice ... découragement ? autres problèmes ? Elle seule le sait, nous n'avons pas à juger, c'est encore l'impermanence me direz vous, mais quel dommage tout de même !

La création de Camino, mon blog est un peu un désir de ma part de reprendre son flambeau.
Heureusement quelques uns de ses articles ont pu être "sauvés" ou plutot copiés collés, par celles et ceux qui la soutenions. je suis donc parti "à la pèche"

et le premier récupéré est celui ci que j'avais mis sur mon blog de l'arbre des refuges


De Camino à Karuna... mon chemin vers la lutte non violente

Message par Tâm Chân Hanh le Mar 27 Nov 2007, 22:24

C'est grace à Floraison que mon chemin spirituel , m'a conduit ici :

"
http://karuna.anussati.org/ (site disparu)

La compassion n’implique pas de se borner à essayer d’être bon. Quand on se trouve dans une relation agressive, il faut établir des limites précises.

La meilleure chose qu’on puisse faire
pour toutes les parties concernées est de savoir quand dire « ça suffit ».

Beaucoup de gens se servent des idéaux bouddhistes pour
justifier l’auto-avilissement. Sous prétexte de ne pas refermer son cœur, on se laisse piétiner par les gens. Il est dit que pour ne pas avoir à rompre son vœu de compassion, on doit apprendre à arréter l’agression et à fixer une limite.
Il y a des moments où la seule
manière de faire tomber les barrières est de tracer des frontières ».
Pema Chödrön

sur ce site qu'à mon tour j'aimerais vous faire connaître :

ET Tout d'abord cette page qui résume tout à fait son esprit ET QUE VOUS L'AUREZ DEVINé J' APPROUVE A 100%

« Disciples laïcs du bouddha Il nous appartient d’ œuvrer à la justice et à l’éradication de la misère... »

Bouddhisme engagé et politique

par Tinh Y

Un acte politique

On ne doit pas s’illusionner, s’engager au coté des peuples opprimés, défendre le droit à la vie et à la dignité des mal nourris, mal logés..., défendre la liberté c’est faire un acte politique...


S’il y a autant d’injustice sociale c’est qu’il y a une politique qui fonctionne mal... Le bouddhiste engagé assume sa responsabilité pleine et entière de citoyen, citoyen d’un pays certes mais aussi du monde...


S’il y a autant de misère et d’injustice c’est que certains s’approprient les biens au détriment de ceux qui en ont besoin... et cela ne se passe pas qu’en Birmanie...

REFUSER LA MISERE UN CHEMIN VERS LA PAIX

De multiples exemples

L’eau est devenue une marchandise et des populations entières en sont privées.. ;

Les biocarburants qui semblaient être une solution pour la planète vont affamer des populations entières, pour le profit de quelques uns...

J’ai entendu ce matin à la radio, que les aides qu’avaient obtenues les marins pêcheurs de la part de l’union Européenne était une aide à la « casse »...

On a versé des subventions aux paysans pour mettre leur champ en jachère, aujourd’hui le prix du blé a triplé et même le prix des pâtes qui sont l’alimentation de base de 13 millions de français pauvres, augmente sans cesse .. ;

La spéculation sur l’immobilier a jeté à la rue des milliers d’américains qui ne peuvent plus rembourser les traites de leur maison... C’est en Californie, ce pays vanté pour son écologie...

Dans de nombreux pays la peine de mort n’est pas abolie...

La spéculation sans vergogne est devenue la loi de la mondialisation... cette manière de piller des populations entières au profit de quelques uns...

La seule solution pour guérir la planète de la guerre, de la pollution, de la misère... c’est de faire pression non seulement sur les gouvernements, mais aussi sur les trusts etc...

La consommation , tant que nous en avons les moyens, est un acte politique...

Quitter l’aveuglement et l’ignorance


Le bouddhisme engagé c’est quitter l’aveuglement et l’ignorance...
C’est vouloir connaitre et savoir, connaitre et voir...c’est se former


Parler de la réalité sociale semble assez difficile pour les bouddhistes, comme si le discernement et la clairvoyancequ’ils essaient d’exercer pour eux mêmes ne s’appliquaient pas à la vie sociale...


Si nous ignorons tout de l’histoire, de la situation sociale, nous serons seulement capables de répéter ce que disent les médias, d’entrer dans des jugements tout faits. Nos engagements
humanitaires seront sans discernement et nous ferons simplement le jeu des puissants qui ne pensent qu’à distraire l’attention...

Changer de logique et de terrain
Le bouddhiste engagé est un bouddhiste éclairé.. ; il change de logique et de terrain... son point de vue est celui des pauvres et des défavorisés...

Il s’engage face aux gouvernements et aux grands de ce monde...


Ne pas violer les préceptes...

En fait, participer à tout le système de consommation c’est déjà risquer, à chaque instant, de violer les trois premiers préceptes ! Quant au quatrième, s’abstenir de paroles mensongères ou
incorrectes, c’est particulièrement difficile dans un monde fondé sur la communication publicitaire et la propagande politique... En fait la souffrance, qui, certes, pouvait être souvent effrayante au temps du Bouddha, était pourtant plus simple à comprendre. L’interdépendance
entre les phénomènes est devenue une chose très complexe... Si nous n’adaptons pas la sagesse bouddhiste à la compréhension de la réalité sociale et à la recherche d’une réponse aux questions qu’elle pose, alors le bouddhisme risque de n’être qu’une sorte d’échappatoire aux
problèmes de ce monde, à l’usage des classes moyennes.
Sulak Sivaraksa


On n’est pas obligé de tuer directement son voisin pour ne pas respecter le premier précepte, ni d’aller voler dans un magasin pour ne pas respecter le second.... il suffit de demeurer indifférent,
de ne vouloir ni voir, ni entendre...
Il suffit de se taire : on appelle ça complicité ou non assistance à personne en danger...


Il nous appartient donc d’être éclairés, informés, afin d’agir avec prudence, patience et discernement, mais sans peur et avec droiture...


La vision politique du Bouddha


extraits d’un enseignement du Vénérable Parawahera Chandaratana :
Centre bouddhique international

Comme remède à cela (la guerre), selon le Bouddha, seul l’apaisement intérieur (Ajjhatta santi) est efficace. De nombreux suttas peuvent être cités du fait qu’ils renferment une telle analyse
psychologique ainsi que des mesures appropriées pour apaiser les causes psychiques qui provoquent la guerre. Le Madhipiudika sutta (Majhima nikaya), le sakkapanha Sutta (du Dighanokaya) et nombre de suttas dans le Atthakavagga du Sutanipata comme les kalahavivada, Culavyuha et le Mahavyuna en sont quelques uns.


Cela sans doute est une approche idéale qui est plutôt difficile à établir avec un succès total dans une société qui devient de plus en plus complexe du fait de l’affluence rapide de toutes sortes
de tentations et impulsions qui poussent l’homme vers davantage de compétitions, rivalités, conflits et guerres.

Dans la sphère politique


Mais quand le Bouddha préconise cette approche-là, il reconnaît en saillie les conditions matérielles qui fournissent un terrain fertile à la mentalité de guerre. Il identifie ces conditions
matérielles comme tombant principalement dans les plans politique, social et économique, et conseille à tous de prendre des mesures aussi bien préventives que curatives pour les réprimer et les éliminer.


Dans la sphère politique, il identifie directement le gouvernement malsain d’un pays à la tête duquel se posent des hommes despotiques et impitoyables qui ne se soucient guère du bien-être de la masse, comme cause majeure d’une constante prédominance de la guerre.

De tels gouverneurs insensibles et indifférents au bien-être de leurs sujets poursuivaient impitoyablement une politique d’expansion territoriale. Du fait de la large prédominance de systèmes monarchiques, la population ne pouvait nullement participer au fonctionnement de l’État. Le Bouddha ayant été quant à lui, un sujet en dépit de l’importance et de la valeur qu’il incarnait, ne pouvait que très peu influencer la politique menée dans un Etat. Le mieux qu’il
pouvait faire, consistait à conseiller ces guerriers vaniteux, égoïstes et impitoyables en leur démontrant la futilité de leurs activités.

Sauvegarder la vie

En fait, le Bouddha a présenté l’idéal du Cakkavatti le roi universel, pour attirer l’attention, des gouverneurs aussi bien que les sujets, à la possibilité d’avoir une forme de gouvernement de loin
meilleure, où l’on se soucie de la sauvegarde de la vie etc.… A travers ce concept, le Bouddha a mis la lumière sur l’importance de la droiture dans tout système politique. La droiture est soulignée comme symbole de bonne politique, les gouverneurs devaient embrasser la droiture- le dhamma. Il convient de même pour notre époque. En mettant l’accent sur ce que les rois et l’État doivent être subordonnés au dhamma, le Bouddha a tenté d’atténuer le comportement despotique des rois. Le Kutadanta Sutta est une satire acerbe sur l’emphase des gouverneurs
despotiques au détriment de sujets malheureux innocents. Voici les paroles attribuées au roi Mahavijita :


« J’ai acquis une richesse conséquente au sens mondain du terme. J’ai conquis et occupé un vaste territoire Supposons à présent que je doive faire une grand sacrifice qui Me procurera pour quelque temps bien-être et bonheur. »


Quand l’intention du roi fut révélée, le sage chapelain rappela très poliment au roi qu’il avait acquis sa gloire et sa prospérité au détriment de ses sujets qui se trouvaient toujours dans
une misère abominable, luttant pour leur survie. Le chapelain avertit le roi que s’il continuait à accabler la masse, la situation empirerait.


La diminution de la misère


De même, le Bouddha a posé la diminution de la misère comme condition à l’instauration de la paix. Aussi bien le Cakkavattisihanada sutta et le Kutadanta sutta énoncent très clairement
la futilité des mesures curatives économiques précaires. Le Kutadanta sutta démontre comment les mesures doivent être bien planifiées, prendre en compte la structure économique totale du pays et maintenir une économie forte employant la capacité ouvrière dans le sens de
générer le maximum de résultats dans l’intérêt de tous.


l’abolition des castes

Un autre secteur vers lequel le Bouddha attire l’attention dans son plan global pour établir la paix dans la société où règnent inégalité et discrimination : un secteur qui n’était pas
simplement dirigé contre le système des castes dominant .Le Bouddha était particulièrement touché par la discrimination sociale qui résultait du système des castes. En effet, il insistait sur
l’importance d’admettre la stricte égalité entre les êtres humains.


La réduction de la ségrégation sociale

Le Bouddha était bien conscient d’une telle possibilité. Il conseilla avec insistance aux autorités concernées de ne pas traiter un groupe social avec plus de privilèges que les autres.
Il agit contre la ségrégation sociale, ainsi que contre la discrimination entre hommes et femmes qui faisait de celles-ci des citoyennes de seconde classe. Il s’opposa à l’accumulation de richesses
sachant que ce fait entraînerait un déséquilibre économique qui mène à une insurrection et une agitation de masse contre l’inégale répartition des richesses et la perte des droits.


Le Bouddha a rendu l’Etat responsable
Le Bouddha a rendu l’Etat responsable de ces graves défaillances qu’il considérait comme des causes potentielles et sources de bouleversement social entraînant la guerre. Quand le Bouddha pensa au concept de Cakkavatti-raja, il mit l’accent sur l’importance d’accorder la protection, la défense et l’attention à tous les sujets, il avait de même insisté sur l’importance d’éliminer les malversations et la corruption afin d’instaurer une paix durable menant à l’harmonie
et à la prospérité. En effet, il est clair qu’il est possible d’élaborer une politique très constructive et pratique, si l’on ne parvient pas à éradiquer totalement les guerres, au moins on peut en
réduire l’ampleur et limiter leur néfaste conséquence de manière efficace.

Conscient des souffrances causées
Par la violence et la mort,
Je m’engage
À ne pas agresser ni tuer,
Mais à aimer et protéger
Tous les êtres vivants.

Conscient des souffrances causées
Par l’injustice et la pauvreté,
Je m’engage
À ne pas voler ni thésauriser,
Mais à défendre les exploités,
Et partager avec les nécessiteux.

http://karuna.anussati.org/spip.php?article30

ET SUR LE SITE DE CAMINO
"Quel que soit ce que vous faites, ce sera insignifiant, mais il est important que vous le fassiez"
Mahatma Gandhi
http://www.acse.info/db/acse.nsf/Festival-Camino?open

ALLEZ VOIR AUSSI CETTE PAGE regardez et ecoutez...

4 février 2009

AMAZING GRACE



Un chant que j'adore depuis très longtemps, et pendant longtemps sans avoir su pourquoi...

je le sais maintenant

Amazing Grace (La Grâce du Ciel en français) est l'un des chants protestants les plus connus en Grande-Bretagne, en Irlande et aux États-Unis. Les paroles furent écrites par John Newton, probablement en 1760 ou 1761, et publiées par Newton et William Cowper en 1779, dans la collection des Olney Hymns.

John Newton (1725–1807) était le capitaine d'un navire négrier. Le 10 mai 1748, sur le chemin du retour, au cours d'une tempête, il a connu une "grande délivrance". Dans son journal il a écrit que le bateau risquait de couler. Après avoir survécu à cette tempête, il devint pasteur et renonça au trafic d'esclaves, au point de devenir militant de la cause abolitionniste.

La mélodie de cette chanson n'a pas été composée par Newton, et les paroles ont d'abord été chantées sur de nombreuses autres mélodies avant d'être définitivement accolées à celle-ci. Cette mélodie est celle d'un vieil air irlandais ou écossais. Selon certaines sources, elle aurait plutôt été empruntée aux esclaves eux-mêmes, car selon certaines sources, elle serait d'origine Sud-Africaine.



source wikipedia avec les paroles...


et cette chanson, comme d'ailleurs "WE SHALL OVERCOME" j'ai eu l'immense surprise et l'immense bonheur de la chanter avec les autres participants lors d'une petite fête de cloture d'une retraite sur le sutra du coeur un dimanche après midi au centre Tibetain de Lavaur dans le Tarn (81)

2 février 2009

l'arbre des refuges, une sangha virtuelle


C'est le forum bouddhiste où, je suis depuis bientôt 2 ans, il est présenté "comme un espace de discussion, de partage, de réflexion et d'échanges entre sympathisants et pratiquants du Bouddhisme principalement de tradition tibétaine ainsi que pour tous ceux qui recherchent à mieux se connaître et à évoluer dans un Monde Meilleur."
Mais c'est avant tout une sangha, virtuelle, puisque nous y venons essentiellement pour partager nos idées, nos vécus, nos problèmes

C'est même devenu une sangha réelle, puisque nous sommes plusieurs à nous être rencontrés réellement
voir ici
J'y interviens (nous intervenons) principalement dans le blog (appelé blogosphère) espace d'expression libre qui nous a été accordés à toutes et à tous,
le mien s'appelle ... comme par hasard...
"Camino, mon chemin spirituel, méditer et agir "
mais nous pouvons écrire sous n'importe quelle rubrique, et elles sont innombrables

Mais comme toute communauté, l'Arbre des refuges a eu à faire face à des tensions liées à des conflits d'égos, qui n'arrivaient pas à se dépasser ...
et suite à un de ces conflits en fin d'année dernière, me mettant gravement en cause , je me suis demandé si je devais rester ou non ( nous avons été plusieurs à nous être posé cette question)

Mon blog ici présent a même été crée sur
"un coup de colère" et à un sentiment très profond d'injustice à mon égard

plus de détails ici, (en essayant de faire preuve de vision profonde)


Mais l'an 9 et l'an neuf aidant,
avec le soutien et la comprehension profonde de plusieurs de nos soeurs et frères de l'Arbre
Et avec la pratique du renouveau qu'on fait à chaque début d'année dans les sanghas de Thay, et où on essaie, pour chacune et chacun d'arroser les bonnes graines qui sont en chacun d'entre nous et d'oublier les mauvaises là où elles sont ...

j'essaie d'oublier (est ce le terme*?) ma blessure profonde et pardonner (est ce le aussi le terme*?) à celles et ceux qui m'ont blessé.
Cette blessure est sans doute une perception eronnée, liée à un attachement excessif à mes opinions (celles de mon Papa, que je salue encore une fois !)
Car il avait je pense la compréhension profonde de ces êtres de lumière, c'est une intime conviction, mais je n'ai pas encore la réponse et la chercher fait partie de mon chemin...

et celles et ceux qui me l'ont fait subir cette blessure, sans doute ne cultivaient ils pas assez, la parole juste et aimante, celle qui apaise...
Puissent ils en cet an 9 (an neuf) du buffle, pouvoir parvenir à la cultiver

et puisse-je moi aussi la cultiver, malgré ces colères qui bien trop souvent m'envahissent, c'est le voeu que je formule en ce début d'an neuf.

ce conflit n'était
pas arrivé là par hasard, c'est notre karma à tous celles et ceux qui y ont participé "ceci est parce que cela est" pour moi je le vois comme une étape necessaire de mon chemin (Camino...) pour me faire progresser.... pour nous faire progresser sur le chemin de la libération et de la cessation de la souffrance.

Puissions nous TOUS ENSEMBLE y parvenir

NAM MO A DI DA PHAT
Et longue vie à la sangha de l'Arbre des Refuges
http://www.larbredesrefuges.com/forum.htm