Militer

** ** Il y a assez sur Terre pour répondre aux besoins de l'Homme, mais pas assez pour satisfaire son avidité ** ** Gandhi
 
j'ai hier 18 janvier, quitté définitivement un boulot qui m'épuisait , pour prendre ma retraite en subissant une grosse décote ....

02 sept 2020 "Bouddhiste et "d’extrême gauche", le suis je encore?  

 

29 septembre 2013

Qu'est ce que méditer ? Samatha et Vipassana

Très bonne explication et très simple en plus, je trouve, donnée par cette émission de Sagesses Bouddhistes sur ce que c'est que la méditation .


 Dans le Boudhisme Theravada, les 2 types de méditation essentielles et complémentaires sont Samatha et Vipassana. Quand on pratique Samatha avec pour objet la respiration, cela s'appelle AnapanaSati ou l'Attention à la respiration. Quand on pratique AnapanaSati jusqu'à se confondre avec le souffle, la méditation devient un hommage à la vie, à la lumière, au calme, au Bouddha.

  "Sagesses Bouddhistes" du 15 juillet 2007
Samatha -Vipassana  Invité : Bhante Hénépola Gunaratana


Vénérable Gunaratana : " Samatha " c’est tranquilliser l’esprit, calmer l’esprit et calmer le corps. C’est un état de méditation très profondément concentré. L’es
prit et le corps restent très paisibles, très calmes, tranquilles. Voilà ce qu’est la méditation samatha. Son but est d’obtenir la concentration profonde. Ensuite, le corps et l’esprit devenant calmes, détendus et paisibles, l’esprit devient pur. Il commence à rayonner de sa propre nature, de sa luminosité. On arrive à un état de véritable concentration de l’esprit, très lumineux.

Sandrine Colombo: Comment se déroule cette pratique de samatha ?

Vénérable Gunaratana : Pour pratiquer samatha, vous vous asseyez d’abord dans une position très confortable, une position très stable. Votre corps doit être droit, pas trop rigide. Il doit être aussi détendu. Fixez votre attention sur un seul objet de méditation. Quand vous fixez votre esprit sur un seul objet de méditation, vous ne vous occupez pas des autres objets. Il faut un seul objet pour pouvoir gagner la concentration. Ensuite, progressivement, votre esprit devient concentré, vos yeux deviennent concentrés, et vous pouvez même effectivement concentrer l’attention des yeux sur l’objet de méditation. Vous pouvez aussi vous souvenir d’un objet et ne plus le regarder. A ce moment là, vous pouvez concentrer votre esprit sur l’objet mémorisé. C’est à ce moment que la concentration n’a plus rien à faire avec quelque chose d’extérieur. Elle est seulement liée à l’esprit. L’esprit concentré, quand il est concentré sur une image mentale, devient UN avec cette image qui est mémorisée et il atteint un état profond de concentration. Voilà comment on développe la concentration.

S.C. : Vous parlez d’un objet sur lequel l’esprit doit se fixer. Est-ce que vous pouvez donner un exemple d’objet, du plus simple au plus rare, du plus pur au plus banal ?

Vénérable Gunaratana : L’objet de méditation le plus simple que je recommande est la respiration. C’est très facile à transporter avec soi, il est toujours là, où que l’on aille. Tout ce que nous avons à faire, c’est de nous asseoir dans une position confortable. Si vous le pouvez, vous pouvez vous mettre en lotus. Vous gardez bien le dos droit et vous concentrez votre attention sur votre respiration. Vous respirez lentement. Quand vous respirez très lentement, de manière naturelle, votre respiration se calme et se détend. Puis, votre respiration devient de plus en plus subtile, jusqu’à ce qu’à un certain moment, apparaisse le sentiment de ne plus ressentir la respiration.

Au départ, on ressent la respiration, soit au bout du nez, sur la lèvre supérieure ou bien dans le nez ou entre les yeux. Les endroits où on ressent la respiration dans le corps peuvent varier. A partir du moment où vous avez trouvé un endroit où vous sentez bien la respiration, posez votre attention à cet endroit précis. A un certain moment, il est possible que vous ne puissiez plus ressentir le passage de l’air à cet endroit. A partir de là, posez votre attention sur l’image mémorisée de votre respiration.

A ce moment là, tous les obstacles, comme l’avidité, la haine, la tendance à s’endormir, l’inquiétude, le doute, tous ces obstacles, quand on est dans un état de concentration profonde, vont disparaître, à cause de cette tranquillité. On appelle cet état le " jhana ". Jhana est un état profond de concentration, que l’on obtient par cette pratique. La respiration est l’objet de méditation le plus simple que je recommande à tous pour pratiquer la méditation.



S.C. : Donc on arrive au calme mental, qui est le fruit de cette pratique ?

Vénérable Gunaratana : Très paisible, très calme, c’est une méditation qui est très apaisante. Mais il faut la faire en la combinant avec d’autres formes de méditation, l’autre forme étant vipassana.

S.C. : Justement, la pratique de samatha ne suffit pas, il faut aussi pratiquer vipassana. Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment ?

Vénérable Gunaratana : On dit que vipassana s’appelle la " méditation de l’attention ". L’attention signifie littéralement " voir exactement tel que c’est ". C’est une méditation plus dynamique. On concentre l’attention sur tout ce qu’on peut vivre : sensations, perceptions, pensées, idées, bruits, quoique ce soit dont vous fassiez l’expérience, vous posez votre attention dessus. Mais il faut aussi dépasser ces obstacles en concentrant l’esprit sur différents aspects des obstacles, vous les dépassez. Par exemple, quand l’avidité apparaît pendant que l’on médite, immédiatement, vous posez votre esprit sur cette avidité et vous voyez comment elle dérange votre esprit, comment elle vous agite. Vous voyez comment votre tendance change votre attitude par rapport aux autres. Vous constatez aussitôt que vous ne pouvez plus être concentré. Donc vous voyez tout de suite les désavantages de l’avidité et vous pouvez aller jusqu’à la racine, en voyant comment elle apparaît, comment elle empêche la concentration, comment on peut l’arrêter, comment on peut changer son esprit, depuis cet objet de méditation qui s’est imposé jusqu’à une véritable méditation.

Comment lâcher cette avidité, pour pouvoir retrouver un état d’esprit paisible ? Tout cela fait partie de la méditation vipassana. Quand nous commençons cette pratique de vipassana, nous avons besoin d’abord et après, de la concentration. C’est un moyen d’utiliser vipassana pour obtenir la concentration et une fois que l’on a la concentration, on l’utilise pour pratiquer vipassana de manière plus claire, parce que les plus hauts niveaux de concentration permettent à l’attention d’être extrêmement pure à cause de la présence de l’équanimité, de l’équilibre mental. A partir de là, vous pouvez voir les choses de manière extrêmement subtile, extrêmement profonde. Par exemple, l’impermanence, c’est une partie essentielle de la méditation vipassana. Une fois que vous avez la concentration, vous utilisez la notion d’impermanence pour avancer davantage dans votre concentration, à des niveaux plus conscients. Vous allez voir que les choses changent à une rapidité incroyable à tous moments. Il y a même des changements que l’on ne peut absolument pas voir, si la concentration n’est pas extrêmement profonde. Il faut donc avoir un esprit très concentré qui ressemble un peu à un rayon laser. Vous avez une vision pénétrante grâce à vipassana, une vision très claire et celle ci vous permet, comme un rayon laser, d’orienter cette clarté vers un objet. Si vous ajoutez la concentration et l’attention, vous pouvez voir l’impermanence, de manière très subtile et très profonde. L’impermanence a lieu tout le temps, à chaque moment, des millions et des millions de fois, à chaque instant, dans l’esprit et dans le corps. Si quelqu’un demande : " Qui a-t-il de permanent ? " On peut répondre : " La seule chose qui soit permanent, c’est l’impermanence. "

S.C. : Pour arriver à la vue pénétrante, est ce qu’il faut absolument passer par le calme mental ? Est-ce qu’on doit arriver à pratiquer samatha pour passer à vipassana ou peut-on directement pratiquer avec vipassana ?

Vénérable Gunaratana : On peut commencer avec vipassana, sans samatha. Il est très intéressant de voir que parfois on ne peut pas se concentrer. On a commencé avec vipassana, on se rend compte tout de suite, quand on voit les choses exactement telles qu’elles sont, on se calme, on se détend, on est paisible, on ne s’inquiète plus. A ce moment-là, arrive la concentration. Vous allez à nouveau voir les choses de manière très profonde. Vous aurez également des choses très utiles qui se présenterons, qui sont des jhanas. Les jhanas sont un état de concentration très profonde qui aident aussi la pratique de vipassana. Et l’on gagne de plus en plus de sagesse, de vision pénétrante. Quand les deux se combinent, vous pouvez commencer avec vipassana pour aller à la concentration ou le contraire. Mais quand les deux sont combinées, votre pratique devient vraiment complète. Et avec cette pratique complète, vous devenez parfaitement paisible, et surtout parfaitement libre de la souffrance, des déceptions, de la colère, de l’avidité, du désespoir.

S.C. : Merci, Vénérable Gunaratana de nous avoir expliqué samatha et vipassana, deux pratiques qui se complètent.


Et je pars demain pour 2 semaines à une retraite Vipassana à l'Institut Vajra Yogini près de Lavaur dans le Tarn

21 septembre 2013

Essayer de comprendre les dirigeants du PS



 Si vous vous posez encore des questions sur le pourquoi de la politique du PS (Parti Solférinien, je précise) 
jetez un coup d’œil à cette page...
vous comprendrez tout.



"Le Siècle" est un "club de réflexion" (ou "think tank") qui réunit les membres les plus puissants et influents de la classe dirigeante française. On y retrouve des politiciens de droite et de gauche, les patrons des plus grandes entreprises françaises, des journalistes de premier plan dans les médias qui "font l'opinion", et quelques universitaires. Le Siècle compte un peu plus de 500 membres choisis par cooptation, auquels s'ajoutent 200 invités renouvelés chaque année.

Une fois par mois, les membres du Siècle se réunissent au très sélect Automobile Club de France, place de la Concorde. De 20h à 21h, un apéritif permet de choisir librement ses interlocuteurs. A 21h vient l'heure du dîner. Les convives sont placés par groupes de 7 ou 8 autour d'un chef de table qui veille à organiser le débat et à éviter les apartés. Le repas se termine à 22h45. Ceux qui le souhaitent peuvent prolonger la soirée au bar.
La suite et notamment quels sont les participants à ces soirées...ici ... 
Vous comprendrez tout 

Déploiement de forces de l’ordre pour protéger le dîner du Siècle, le 24 novembre 2010.
Politis  25/10/2010

1 septembre 2013

Notre nouvelle retraite Méditation Santé et Bonheur

que nous venons de vivre entre le 15 aout et le 23 aout au Hameau Nouveau





Dans la continuation, mais aussi bien différente de notre précédente retraite santé d'octobre 2010   

 Différente d'abord parce que j'y suis allé comme facilitateur, Staff , car les organisateurs avaient quelques jours avant le début lancé un appel à volontaires pour les aider comme staff... et que cela m'avait tenté...

Mon rôle était d'abord d'organiser la Méditation du Travail de la famille des "casseroles souriantes"  ainsi que faciliter les partages du Dharma et pour cela, nous avons eu la chance d'être dans la famille de frère Phap Lu lui même, ces partages qui bien souvent ont pris la forme de questions réponses,  à Phap Lu suite à ses enseignements du matin...


(Frère Phap Lu )

Mais très vite, il m'a été demandé, d'abord de parler de ma pratique d' un des 5 entrainements à la session de présentation du lundi 19 août , et j'ai bien sur choisi le 5eme en m'inspirant beaucoup  des réflexions que j'avais déjà écrites sur ce blog...

Puis pour la cérémonie de transmission des 5 entrainements , de choisir avec Phap Lu, les noms de Dharma des postulants de la famille, et enfin au moment de la présentation formelle, d'être le représentant des postulants, assis tout devant juste devant le Bouddha, et répondre en leur nom au maître de cérémonie..

3 temps très forts pour moi... de cette retraite... mais toute cette semaine en tant que staff essayant d’être constamment présent, pour les un(e)s et les autres de la famille dont beaucoup découvraient pour la première fois le Village... ... fut pour moi très riche ... Un bien joli pas de plus pour moi sur ce merveilleux chemin ...


Différente aussi malgré un programme très semblable...

car plus centrée encore que la première sur le régime alimentaire végétalien, celui proposée par le Docteur ESSENSTYN 
cardiologue américain réputé qui fut constamment la référence citée par Phap Lu. régime basé essentiellement sur des fruits et légumes.

Ainsi, au cours de cette retraite, beaucoup d'idées reçues auront  été remises en cause

 - la nécessité d'un bon petit déjeuner avant de démarrer la journée; Nous ne le prenions que vers 8h 30 et il n'y avait que du lait de soja, 2 fruits, quelques amandes ...et morceaux de carottes crues...
 - Beaucoup de céréales ou de pâtes le soir, en vue de l'effort du lendemain: Nous avions juste une soupe et une salade... Le repas de midi était le plus consistant avec  (70 grammes environ de céréales cuites)
 - même manger des céréales , ou des sucres lents... fait accumuler des graisses dans notre corps
 - Il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises huiles , toutes sont néfastes,  même l'huile d'olive, même l'huile de colza...
 -
Phap Lu rappellera que l'agriculture n'existe que depuis 7000 ans dans l'histoire de l'humanité et qu'avant l'Homme depuis 1 million d'années... était un chasseur cueilleur (plutôt un  cueilleur) sachant choisir dans la nature ce qui pouvait le nourrir et le soigner...
Vidéo de l'enseignement du 1er jour 17 août 2013

Comme lors de la précédente retraite Phap Lu a rappelé que la faim est une perception erronée; ce n'est pas un appel à manger.
On a cette sensation c'est quand l'estomac se contracte, pour alimenter en sang le cerveau qui a besoin du sang pour nourrir selon leurs besoins propres chaque organe du corps, afin de l'entretenir ou de le réparer .le cerveau ne contient pas de muscles.
Et c'est quand ils éprouvaient cette sensation de faim que nos ancêtres chasseurs cueilleurs étaient en pleine possession de leurs moyens pour aller se chercher à manger.

La digestion nécessite un gros effort de la part du cœur, il ne peut digérer et alimenter le cerveau qui lui même doit alimenter les différentes parties du corps, pour les entretenir ou les réparer



Si nous mangeons moins, le corps doit aller à la recherche de nourritures et puiser dans ses réserves... (les graisses et les sucres que l'on a stockés)



le Bouddha a donné l'exemple , un seul repas par jour à midi qu'il va mendier le matin avec sa Sangha au cours de longues marches ...  pas de petit déjeuner et pas de repas du soir... 



-Il importe donc insistera t'il au cours du 2eme enseignement du dimanche 18 août, de bien soigner notre mental (esprit) 

-nous avons de mauvaises habitudes comme celle de manger trop

- notre société est une société de surconsommation...nous sommes en train de détruire la nature et nous mêmes... il faut apprendre à moins consommer., moins manger.

et a t'il ajouté...  l'industrie alimentaire cherche à nous rendre dépendant... à nous prendre à leur piège afin de s'enrichir... 

- nous avons aussi gardé nos habitudes de consommer comme quand nous étions en pleine croissance, alors que nous sommes adultes, et on ne peut combattre ces habitudes que par le mental.
On se dit que si on ne mange pas assez on ne peut pas survivre , c'est la peur de ne pas avoir assez , mais c'est une peur illogique. Une peur crée par notre mental, et nos énergies d'habitude ( conditionnement).

si le mental sait que il n'y a pas une condition mais plusieurs, ( une seule condition ne suffit pas pour nous amener à la maladie ou à la mort...) il aidera le corps

si on pas mangé le matin et qu'on marche, le corps fonctionne sur des réserves exceptionnelles et à midi avec un bon repas, ces réserves sont de nouveaux réapprovisionnées, et le lendemain on peut fonctionner sans beaucoup manger
et de jour en jour on a de plus en plus de réserves et on peut demander plus encore au corps...
on s’aperçoit qu'on peut marcher plus de km qu'on croyait pouvoir faire...
les capacités de notre corps sont illimitées comme celles du mental ...

le Bouddha insiste pour que nous ayons confiance en nous, ce que nous avons besoin, nous pouvons le faire mais il faut avoir confiance , et faire preuve de patience
le corps demande des mois et des années... (pour guérir)

-Phap lu nous racontera qu 'il a eu le rhume des foins et de l’asthme , il a commencé par utiliser toutes sortes de médicaments et quand il est arrivé au Village il n'a plus rien utilisé, il s'est occupé de plein de choses qui n'ont rien à voir avec la médecine et au bout d'un certain temps (10 ans?) ça a disparu

 il y a des maladies où nous avons besoin de beaucoup de temps,  mais nous sommes impatients et nous ne croyons pas que nous sommes dans la bonne direction

si nous sommes surs de notre direction est bonne, nous nous dirigeons toujours dans la même direction et nous arriverons

ne demandez pas au corps ce qu'il n'est pas capable de faire, le mental doit aider le corps et ne pas lui demander des choses impossibles

comment imaginez vous votre maladie dans 2 ans dans 5 ans...10 ans...
si on y croit on a confiance, si on se voit guéri, on guérit
si on voit tout en noir, si on y croit plus du tout ...

c'est l' idée que notre maladie c'est permanent
mais l'idée de permanence est fausse
tout est impermanent, il n'y a pas de maladie incurable

nous avons pas assez de recul de temps ,or pour le bouddhisme le temps est une notion d’infini  ,

nous tournons en boucle...c'est le samsara , pour sortir du samsara, il faut s'ouvrir à de nouvelles idées ,  et donc s'occuper du mental, c'est pourquoi cela s'appelle retraite méditation ...

Il n'y a pas de maladie incurable...pour moi c'est un immense message d'espoir ... Merci l'impermanence ! la suite... ici 

Notre retraite Méditation , Santé et Bonheur aout 2013 (suite)


Bien soigner notre mental, pour bien soigner notre corps....
Car corps et esprit ne font qu'un
(suite de la première partie)
Et tout d'abord savoir s’arrêter et revenir à notre respiration, et pour cela, la cloche de pleine conscience est là pour nous aider...  (c) son de cloche
Et nous avons eu droit pendant toute la retraite à de véritables cours sur le fonctionnement de notre cerveau ...

18/08/13 (Phap Lu) voir la vidéo ici
Pour avoir le mental juste, il nous faut revenir à notre respiration
on corrige le mental par le mental, le mental est très changeant,  chaque neurone est un ordinateur... notre cerveau est comme un réseau d'ordi...
un ordi dont le programme tourne en boucle... ce qui aboutissait dans le passé à d'énormes gachis de papier..
il faut donc faire RESET  c'est à dire revenir à notre respiration

le mental c'est comme des sillons qui sont tracés...  il reprend toujours les mêmes habitudes
est il capable de répondre à une situation? souvent non
si on est triste dépressif, on tourne en rond car on a un pb irrésolu... le mental est toujours en train de revenir à ce pb sans pouvoir le résoudre,
comme l'ordi, il tourne en boucle
à notre insu, nous essayons de tourner le dos à ces pbs...cela épuise toutes les énergies et nous avons une crise de dépression, ou d'autres signes comme manque d'énergie, ou excitations , colère  (qui est une forme de libération de l'énergie, qui explose.)

signes de mauvais fonctionnement : la tristesse, la colère, l'anxiété, la peur... tout ce qui n'est pas joie

Donc il est nécessaire de changer notre mental qui composé de beaucoup de graines négatives déposées dans notre conscience du tréfonds (ou l'alaya , la 8eme conscience, on ne sait pas ou elle se situe dans le cerveau ou hors du cerveau)

 
mais il n'y a aucun intérêt à se débarrasser des mauvaises herbes, car elles repoussent...donc il faut changer de graines, semer des fleurs, car là ou poussent les fleurs les mauvaises graines n'ont pas de place..

changer de graines, c'est revenir à notre respiration,
ou marcher en pleine conscience

 (le frère Phap Lieu lors de l'enseignement du 19/08/13)
Notre mental fonctionne selon les énergies d'habitude qui sont comme des sillons dont il est prisonnier

Phap Lieu (la vidéo de l'enseignement ici) fera un exposé sur les expériences menées aux États unis, par des chercheurs du MIT sur des rats et des singes, qui démontrent que ces animaux ont pu acquérir des habitudes à partir d'un signal que leur cerveau a associé à une récompense.
Pour le rat, du chocolat
Pour le singe du jus de raisin

Signal --- > routine--- > récompense
routine basée sur l'envie, l'avidité...

Une fois acquises, nous avons du mal à nous débarrasser de nos mauvaises habitudes, car si le signal revient, on revient très vite à ces habitudes. exemple: aimer manger des frites ou aller au Mac Do...

il nous faut identifier la routine, l'habitude, (ça c'est encore facile), il faut expérimenter diverses récompenses, et se poser des questions:
(va t' on dans un bar pour boire? trouver de la compagnie?)

et puis ensuite identifier le signal ( c'est plus difficile) et enfin avoir un plan d'action

Comment identifier le signal?
il y a 5 catégories de signaux
1/ le lieu...où?
2/ le temps , à quelle heure ? quand?
3/ l'état émotionnel, comment je me sentais?
4/ les autres personnes autour de nous
5/ l'action qui a précédé immédiatement

dans ce travail sur soi, la force de la sangha est essentielle, comme soutien
et on s'est aperçu que ceux qui résistent aux rechutes en cas de coup dur, ce sont ceux qui ont une foi spirituelle.
avoir la foi,  dans le bouddhisme,  c'est avoir confiance, après avoir expérimenté.. pas une foi aveugle ... 





( chaque jour avant l'enseignement, à 7 h 30... les 10 mouvements de pleine conscience)


la vidéo des 10 mouvements suivie par l'enseignement du 21/08/2013








21/08/2013 (Phap LU)
Les maladies les + graves ne sont que les conditionnements,  répétitions de certains actes qui s'imposent à nous, il n'y a rien de fatal d’irréversible
c'est un dysfonctionnement et si on démonte ce mécanisme on peut le remonter pour le faire fonctionner différemment .

La neuroscience récente a rejoint les enseignements bouddhistes sur la vision profonde, mais le Bouddha va au delà de la psychiatrie de Freud, car il dit qu'on peut aider le malade à aller au delà de sa souffrance, ce que Freud considérait comme la normalité.
Pour le Bouddha on peut dépasser sa souffrance et aller vers la JOIE., message plein d'espoir, car on peut choisir son mode de vie et que cela donne des résultats...il y a des moyens simples comme revenir à sa respiration

c'est par la répétition que le cerveau comprend (exemple des langues)


 quand on a des sentiments de tristesse, colère, irritation, c'est un  signal que le cerveau est en difficulté, et que  le mental a besoin d'un arrêt pour recharger les batteries, c'est un signal d'un mauvais fonctionnement du cerveau
ce n'est pas le cerveau qui est en cause, (on ne nait pas avec la colère...) c'est l'utilisateur qui ne comprend pas le fonctionnement

Le cerveau est l'organe sentinelle du corps, il en est le réparateur , on a un service après vente à vie. Si on s'occupe du cerveau,  on s'occupe de tout le corps.

la science a été pessimiste, elle a pensé qu'il n'y a pas de possibilité de réparer les neurones du cerveau.

elle s'est trompée, il y a eu des preuves scientifiques que les neurones se remplacent ,  c'est le besoin qui crée la fonction , si nous sollicitons le cerveau pour des nouvelles taches, par le mécanisme de concentration le cerveau va réunir le maximum de neurones pour faire cette tache, les neurones s'unissent pour obtenir plus de capacités pour s'occuper de taches qu'on pensait insurmontables.

la nécessité de manger moins... et de manger autrement...

le régime (qu'on pratique dans la retraite) a pour but d'améliorer les fonctions mentales du cerveau ...  l'exercice aussi
Il comporte beaucoup de végétaux car ils sont très riches en éléments que l'industrie pharmaceutique n'arrive pas toujours à  synthétiser,
60% des nouveaux médicaments vient des plantes
nous avons à disposition tous les composés qui ont aider à la vitalité des plantes.
Régime végétarien et exercices physiques, visent à améliorer toutes les fonctions mentales.

il est difficile de faire fonctionner à la fois le cerveau et le ventre (entre les 2, il y a mon cœur qui ne peut irriguer les 2 à la fois) 

Phap Lu , nous donne l’anecdote, que quand il prend un bon petit déjeuner après avoir pris des céréales le soir, , il n'arrive pas bien à traduire les enseignements de Thay (traduction simultanée) alors qu'il le fait très bien quand il a peu mangé,  d'ailleurs on a souvent tendance à s'endormir, pendant les enseignements si on a trop mangé le matin...

De même si on a trop chaud ou trop froid, le cerveau fonctionne mal,  le sang à a tendance à aller vers la peau pour chercher le frais ou le chaud, et il ne va pas transporter l’oxygène vers le cerveau

Les muscles et les os sont nos réserves intérieures, ils nous apportent oxygène, sucre,  protéines
il vaut mieux compter sur ces réserves intérieures que sur des apports extérieurs

les gestes quotidiens viennent de l'automatisme, si c'est perturbé, cela veut dire que le cerveau n' a pas reçu suffisamment d'énergie.

Trop penser, vouloir tout contrôler bloque les autres fonctions, donc il nous nous arrêter pour respirer (son de cloche)

Notre sol qui nous nourrit ce sont les bactéries du colon (notre intestin est comme un 2eme cerveau)
pour nourrir ce sol il vaut mieux manger des plantes crues

avoir faim c'est bon pour notre santé car cela envoie beaucoup de sang vers les poumons qui vont donc par la respiration, mieux irriguer le cerveau

Phap Lu après avoir évoqué l'histoire de sa mère 94 ans qui lors de son voyage au Vietnam l'an dernier, avait pu grâce à ce régime, rester vaillante, alors qu'elle tombait très malade les fois précédentes ...

Il terminera en nous faisant découvrir le docteur EssenStyn à la base du régime alimentaire que nous étions en train d'expérimenter  et qui a fait ses preuves...

 Il remettra en cause chez nous beaucoup d'idées reçues, sur les céréales  les pâtes, les pommes de terre le pain , tout cela comme la viande, le poisson, les œufs... crée beaucoup trop de gras

 ainsi que sur les huiles , y compris l'huile d'olive ou de colza.... Il n'y a pas de bon ou de mauvais cholestérol...il n'y a que du cholestérol qui va boucher nos artères...


en rentrant chez nous j'ai voulu en savoir plus, voici donc une traduction (google) d'un site qui explique bien ce régime

et 2 autres articles...
 http://www.ateliersante.ch/cereales.htm

http://www.crudivegan.fr/2012/09/devons-nous-manger-des-cereales.html


Toutes les vidéos de cette retraite ici